We gaan hier weinig woorden aan vuil maken: Enjoy! đ
Petite visite guidĂ©e dans notre nouvelle maison đ :
We gaan hier weinig woorden aan vuil maken: Enjoy! đ
Petite visite guidĂ©e dans notre nouvelle maison đ :
Vendredi passĂ©, le 2 aoĂ»t, une grande fĂȘte Ă©tait prĂ©vue Ă la maison. Pour souhaiter la bienvenue aux Ă©tudiants et aussi Ă Tijs et moi, qui fĂȘtions dĂ©jĂ notre premier mois au Malawi đ
CâĂ©tait chouette, on a beaucoup mangĂ©, bus quelques biĂšres, une bouteille de vin et ensuite on a vu les Ă©tudiants Ă lâĆuvre sur le dance floor. On peut dire que ça âshake lâarriĂšre trainâ.
Le samedi matin, levĂ© 5h30. Notre bus pour la capitale est censĂ© partir de Phalombe Ă 6h. Donc, frais comme des roses, on part Ă pour lâaventure. Bien Ă©videmment, justement ce matin la, pas de bus⊠Mais un minibus qui va jusquâĂ Zomba et Ă Zomba, on peut prendre le bus pour la capitale. Je sens que la journĂ©e va ĂȘtre trĂšs longue.
ArrivĂ©s Ă Zomba, nickel, on trouve un car (oh mon dieu, un car en Afrique !). On attend, comme dâhabitude quâil soit rempli Ă 100% avant de partir. Rempli, ça veut dire : les places assises, mais bien sur, comme câest lâAfrique aussi « les places » debout. Du coup, certains passagers vont passĂ©s plus de 5 heures debout dans le âhallâ du bus. Fun !
AprĂšs beaucoup de sueurs froides dues Ă lâinsĂ©curitĂ© totale due Ă la façon dingue de conduire de notre cher chauffeur, 350km et 8 heures de trajet sans pause pipi⊠nous voila Ă Lilongwe, Capitale du Malawi !
Notre objectif : acheter une petite 4×4 seconde main quâon sera facilement revendre dans quelques mois. Pourquoi ? Parce que sans vĂ©hicule, voyager câest la galĂšre profonde. Pas parce que câest inconfortable, on sâen fou câest lâAfrique. Mais parce que :
Donc, cette semaine Ă Lilongwe, on a vu des dizaines de voitures. Ca allait du jeune malawien vendant sa veille RAV4 usĂ©e jusquâaux os, Ă la chique expat quittant le Malawi dans quelques jours⊠mais il y a avait toujours quelque chose qui nâallait pas : soit, on faisait pas du tout confiance, soit câĂ©tait trop cher, soit câĂ©tait pas une 4×4 (indispensable quand tu ne vis pas en ville), soit il fallait remplacer toute une partie.
Pendant ce temps, pour tuer le temps, Ă part aller au supermarchĂ© admirer le large choix de produits (et oui, quand on vit dans le bush comme disent certains, ça peut devenir une activitĂ© Ă part entiĂšreâŠ), le lundi on a visitĂ© le Lilongwe Wildlife Centre, un endroit oĂč les animaux victimes de la chasse ou autres maltraitances sont pris en charge et protĂ©gĂ©s avant dâĂȘtre relĂąchĂ©s dans un milieu safe : on a de la chance, câest lâheure de la bouffe. On a donc vu des singes, un leopard et la lionne Ă un Ćil ! Ca, c’Ă©tait lundi aprĂšs midi.
Puis, aprĂšs encore quelques visites de voitures branlantes, mardi soir Ă 17h, un expat travaillant dans lâhumanitaire, vient nous prendre Ă notre hĂŽtel et nous emmĂšne dans une rĂ©sidence un peu plus loin pour nous montrer une voiture (dont on avait dĂ©jĂ vu les dĂ©tails sur internet). La directement, on sâest dit que câĂ©tait la bonne ! Petite 4×4 en parfait Ă©tat, seulement 90.000km, conduit et entretenus par des expats⊠seul problĂšme : le prix. Le mec demande 7000$. « Aha⊠yes, well if he accepts 5200$, weâll take it ! »
Le propriĂ©taire de la voiture a, en rĂ©alitĂ©, dĂ©jĂ dĂ©mĂ©nagĂ© Ă Dubai pour une autre mission et est actuellement en vacances aux Etats-Unis. Câest son pote, Tushar le travailleur humanitaire, restĂ© ici qui vend sa voiture et petit avantage pour nous : sa femme est belge et la voiture est la depuis 7 mois dĂ©jĂ , donc le mec en a marreâŠ
Le lendemain matin, on se lÚve tÎt pour aller visiter la vente aux enchÚres de tabac qui à lieu tout les jours et qui selon le Bradt guide, vaut le détour. Et en effet, super à voir ! Les bons jours, plus de 10.000 sac de 100kg sont vendus aux enchÚres ici. Les vendeurs sont des fermiers, du plus petits paysans aux coopératives de fermiers, il y a de tout.
Il y a 2 types de ventes : la vente aux enchĂšres, plus avantageuse pour les fermiers car les prix grimpent parfois jusquâĂ 3$ le kg. Et la vente fixe : la câest un seul vendeur qui achĂšte Ă prix fixe le tabac dâun ou plusieurs paysans. Le prix de vente est nettement plus bas, mais câest lâacheteur qui fournit au fermier les outils, les graines et le fertilisant.
Et en rĂ©alitĂ©, alors que nous sommes en route vers les enchĂšres, Ă 7h30 du matin, avec Mabvuto, qui est depuis quelques jours devenus notre âchauffeurâ attitrĂ©, Tijs reçoit un coup de tĂ©lĂ©phone : Lâexpat de la voiture dâhier. Le proprio est dâaccord pour le prix ! On a un deal ! Et la, câest une galĂšre qui commence : trouver le moyen le plus rapide pour transfĂ©rer lâargent de notre compte belge Ă son compte aux US, obtenir une assurance, ⊠puis stressĂ©s pendant des heures parce quâon a fait le payement et quâon a pas de nouvelles⊠plus le dĂ©calage horaire avec les Ă©tats unis⊠soit, chiant.
Le stuut, câest que le mec aux Etats-unis refuse de nous donner les clĂ©s tant que lâargent nâest pas sur son compte et ce malgrĂ© les preuves que nous lui avons envoyĂ©. Sachant que ça peut mettre 4 jours, quâon est mercredi et quâon doit partir Ă tous prix vendredi, on est dans le caca. Et puis, on se dit ; « Et si on Ă©tait juste cons et quâon Ă©tait victime dâune Ă©norme arnaque ? On viendrait de perdre 4000⏠?!! ». De longues heures dâattente Ă jouer aux cartes et boires des biĂšresâŠ
Le mec veut toujours pas nous donner les clĂ©s. Son pote restĂ© ici se rend compte quâon est stressĂ©, du coup, il nous invite Ă venir manger et boire des biĂšres chez lui. On rencontre sa femme, on voit sa maison, on voit des photos de leurs enfants, ils nous parlent de leurs boulots respectifs dans le secteur du dĂ©veloppement. On est rassurĂ©s.
Et puis bon, il a parlé à son pote aux States, on a appelé le gars sur skype, on lui a envoyé de nouvelles preuves de payement, on lui a proposer de laisser notre Master card et finalement vendredi matin, il accepte de nous laisser les clés ! Notre nouvel ami, Tushar, est venu chercher Tijs à 8h15 du mat pour lui donner la voiture. Et oui ! Ca y est, on rentrera à Phalombe au volant dans notre Suzuki Escudo CANON !!!
De retour Ă Phalombe, câest tout un comitĂ© dâaccueil qui nous attend surexcitĂ© de nous voir rentrer et de dĂ©couvrir notre nouvelle voiture : câest bon dâĂȘtre Ă la maison !
Hier, samedi, une journĂ©e un peu moins drĂŽle : une cĂ©rĂ©monie de commĂ©moration pour Grace Makina, la jeune Ă©pouse de notre boss, dĂ©cidĂ©e il y a un peu plus dâun an Ă lâĂąge de 29 ans⊠laissant un petit bout de presque 2 ans et beaucoup de amis et de famille⊠On apprendra au cours de la journĂ©e, quâil sâagit en rĂ©alitĂ© de bien plus quâune commĂ©moration. Cette cĂ©rĂ©monie a Ă©galement pour but de âlibĂ©rerâ Elias des liens du mariage. La famille du dĂ©funt lui donne en quelque sorte la libertĂ© et la bĂ©nĂ©diction pour une Ă©ventuelle autre relation. CâĂ©tait une trĂšs longue journĂ©e ; levĂ©s Ă 5h30, beaucoup de km en voiture, de longues heures dâattente avant et aprĂšs la cĂ©rĂ©monie, mais aussi trĂšs intense, riche en Ă©motionsâŠ
Câest sure quâelle Ă©tait beaucoup aimĂ©e, Miss Grace MakinaâŠ
Aujourd’hui, 21 juillet, on a une pensĂ©e toute particuliĂšre pour notre si petit mais si mignon pays! Il est donc temps, on s’est dit, de vous donner quelques petites nouvelles!
2,5 semaines ont passĂ© dĂ©jĂ depuis notre arrivĂ©e Ă Phalombe! Le temps passe incroyablement vite, ce qui en soit est un peu bizarre dans un village oĂč il n’y a rien a faire et une vie oĂč on se laisse purement emportĂ© par le moment prĂ©sent.
Le weekend passĂ©, nous l’avons passĂ© en ville et nous avons combinĂ© city trip avec un petit safari! Vendredi matin, on a louĂ© une mini 4×4 et hop, on est partis direction Majete Wildlife Reserve Ă 75km de la ville. La route,c’Ă©tait un peu ‘spannend’, un Ă©pais brouillard, de la pluie, une route sinueuse dans les colines et surtout, une grande premiĂšre pour tijs: rouler en 4×4 et du cĂŽtĂ© gauche!!! AprĂšs avoir Ă©teint plusieurs fois les essuies-glaces
tentant de mettre son clignotant, c’est bon, il gĂšre!
AprĂšs un peu plus de 2h de route, nous voila aux portes du parc!
Nous avions téléphoné la veille pour réserver un logement dans les lodges au milieu du parc et les 3 repas (midi, soir, matin) étaient inclus dans le prix.
A l’entrĂ©e, on remplis un formulaire, on reçoit une carte du parc et hop c’est parti! On a faim et on sait qu’un diner nous attend, donc
on veut arriver le plus vite possible aux lodges. Mais aprĂšs 3 minutes de conduite, STOP! Un troupeaux d’impalas, puis une autre
antilope et quelques minutes plus tard, je tourne la tĂȘte et OH NONDIDJU!! Ă cĂŽtĂ©, Ă quelques mĂštres de nous, un troupeaux d’Ă©lĂ©phants!!!
Incroyable et inoubliable entrée dans le parc!!!
Apres avoir bien mangĂ© et s’ĂȘtre installĂ© dans notre “tente”, on est repartis Ă nous deux en voiture et on a encore vu plein d’animaux!! Des zĂšbres, re-les Ă©lĂ©phants, des biches en tout genre, enfin… gĂ©niale!!! Puis, on avait rĂ©servĂ© un “night drive”, il parait qu’on a plus de chances de voir des prĂ©dateurs… Ă 16h30 (le soleil se couche Ă 17h30 ici),
on embarque donc avec toute une famille de belges vivant Ă londres (incroyable coincidence…, un guide/chauffeur et un pisteur pour 3 heures de quĂȘte d’animaux! Mouais, on a pas vu grand chose… les hippopotames dans le noir c’est pas top…
Ensuite re-bon repas et puis dodo… enfin pas directement… on est au milieu d’une rĂ©serve naturelle et la nuit, ça vit… difficile donc
de s’endormir avec un sentiment de peur et d’exitation en mĂȘme temps Ă l’entente de bruit d’animaux en tout genre.
Le lendemain, Tijs & moi avions dĂ©cidĂ© de se lever Ă 6h30 pour partir Ă 7h du mat pour 3 heures de dĂ©couverte aventure en 4×4 dans le parc.
Et la, c’Ă©tait encore magique: les hippos (cette fois, on les voyait), les singes, les zĂšbres, impalas, waterbock et meme un crocodile!
Malheureusement, on devait rendre la voiture de location Ă midi et on avait encore 2heures de route, donc on a du repartir. Mais on Ă©tait
super fan et super satisfait. Ensuite, on a mangé, puis on est aller dans une guesthouse, sur une petite térasse travailler un peu sur internet.
Et apres un bon repas et une bonne nuit, nous sommes rentrĂ©s au village pour retrouvĂ© nos dizaine de colloc đ
Cette semaine, j’ai eu le temps de passer une heure a bouquiner au soleil et de faire notre petite lessive Ă la main (oui oui!!!!),
on a eu droit Ă une panne d’electricitĂ© de 3 heures, on s’est amusĂ© Ă passer d’un cĂŽtĂ© et de l’autre de la frontiĂšre mozambique
(boulot, pas tourisme), on a bu une carlsberg chaude tout en roulant en voiture sur un petit chemin cabossé et totalement non prévu pour
les voitures, on a eu aussi un jeudi trĂšs chargĂ© avec 5 familles Ă visiter en une seule journĂ©e! Bref, c’Ă©tait une belle semaine, plutot intense.
Samedi matin, levĂ© 6h30 pour prendre le bus Ă 7h direction Blantyre, la grande ville, oĂč une connaissance Ă une connaissance (policier) nous
attendait pour nous montrer des petites 4×4 seconde mains que nous pourrions acheter.
ArrivĂ©s sur place, on se dirige vers une zone dĂ©labrĂ©e, plein de gens aussi un peu dĂ©labrĂ©s et des milliers de voitures… en piĂšces dĂ©tachĂ©es…
Ah… c’est pas tout a fait ce qu’on avait imaginĂ©, mais bon, on se laisse guidĂ© par notre connaissance policier, apres tout, c’est un policier…
Il nous présente un mec, un énorme RASTA man, habillé intégralement en couleur rasta et les yeux éclatés comme il se doit.
“Voila, c’est lui, c’est le meilleur revendeur de voitures secondes mains sur le marchĂ© noir”… ah, marchĂ© noir… ok…
On embarque donc dans sa voiture, complĂštement dĂ©glinguĂ©e, absolument rien qui tenait… et il nous enmĂšne voir une voiture, puis une autre
et encore une autre… soit elle Ă©tait trop grosse, soit trop chĂšre, soit il manquait des piĂšces plutot essentielles, genre boite Ă vitesse.
Apres avoir remis un peu les points sur les i sur ce qu’on recherchait, Rasta man passe un coup de tel et quelques minutes plus tard arrive un mec
au volant d’une toute petite toyota RAV4 deux portes. “Now, we’re talking”, c’est exactement ce qu’on recherche, la voiture est de 1998,
mais en bon Ă©tat! On a fait un petit test drive, ça roule bien. Malheureusement, on est pas tombĂ© d’accord sur le prix.
Pour eux, un blanc en Afrique, c’est un blanc qui a du fric, et le fait que tu sois volontaire ne les touche pas toujours autant.
C’est rien, on trouvera autre chose! On a donc profitĂ© de tous les avantages de la ville: manger un bon gros burger, boire une carlsberg (bien fraĂźche cette fois)
sur la tĂ©rasse ensoleillĂ©e du chique hotel du coin, profiter d’une connexion internet ultra rapide, passer une bonne nuit au calme, faire la
grasse matinĂ©e (9h…), et se reposer au soleil.
Demain, c’est une nouvelle semaine qui commence, avec de nouvelles rencontres, de nouveaux dĂ©fis, de nouvelles Ă©motions…
A la prochaine la Belgique et Lang leve onze nieuwe koning hĂ© đ
Tijs & Marie-Do
Hellow vanuit het verre Phalombe in het Phalombe district aan de Phalombe rivier, Malawi!! Na een week ter plekke beginnen we onze plek te vinden en de eerste werkdagen waren werkelijk prachtig en vooral verrijkend.
Een week geleden kwamen we na een 27 uren durende reis uitgeput toe in wat we nu âthuisâ noemen. Onmiddellijk mochten we de fantastische gastvrijheid en vriendelijkheid van Malawia ervaren want we werden opgewacht door 5 breed glimlachende studenten die hier ook verblijven.
We wonen dus bij Elias, onze lokale âbaasâ, die de zaken hier leidt voor Ekari Foundation. Elias huisvest verschillende van de studenten die geholpen worden door de organisatie tijdens de schoolvakanties wanneer de jongeren eigenlijk niets anders te doen hebben. Hier krijgen ze dan onderdak en voeding en helpen ze bij de activiteiten van Ekari Foundation.
De eerste dagen waren wat twijfelachtig voor ons. We waren nog maar net terug gewend geraakt aan het Belgische leventje waardoor we precies niet veel goesting hadden om dit alles terug achter te laten. Om op zoân moment opnieuw terecht te komen in een minder comfortable situatie vergt wel wat tijd en energie.
Na het dorp wat ontdekt te hebben, stonden onze eerste lessen van de lokale taal âChichewaâ opât programma. Ondanks de vroegere Britse kolonisatie, is deze lokale taal nog steeds het meest present en dus wordt een kleine inspanning van nieuwelingen zwaar geĂ€pprecieerd door de lokalen. Dus een kleine proevertje: âMwasera bwanji? Ndaswera bwino, kaya inu?â betekent âHow are you? Fine and you?â
Tijdens het weekend kregen we voor de eerste keer de kans om de prachtige natuur te ontdekken van dit maginifieke land. Enkele sfeerbeelden zeggen meer dan vele woorden đ :
Vanaf maandag wachtte ons dan het echte werk. Kort even een woordje uitleg waarom we hier eigenlijk zijn: Ekari Foundation financiert het schoolgeld van jongeren wiens familie te arm is om dit zelf te betalen. Om deze situatie te keren, wilt de organisatie de ouders helpen met het opstarten van Ă©Ă©n of andere commerciĂ«le activiteit (agricultuur, naaien, houtbewerking, … whatever) zodat zij na enige tijd zelf de schoolkosten kunnen dragen. Dit project zou volgend jaar moeten gelanceerd worden en dus moet er nog heel wat onderzoek vooraf gebeuren. Dat is waar wij inât spel komen.
Wij gaan alle families van de studenten bezoeken bij hun huis om te kijken wat hun mogelijkheden zijn, waar hun grond(en) gelegen zijn, hoe deze grond(en) gecultiveerd worden, wat type grond het is, hoe groot deze is, … Maar ook hoe de community opgebouwd is, wat er reeds gecultiveerd wordt, wat de noden zijn, de mogelijkheden, … In een laatste etappe zullen we ook de marktplaatsen en handelscentra gaan bekijken om hier ook meer inzicht te krijgen.
Maandag begonnen we dus aan onze âtourâ. Elke dag proberen we 2 Ă 3 studenten te bezoeken. Dit brengt ons naar enorm afgelegen dorpjes in âthe middle of nowhereâ, waar we werkelijk terecht komen in het Ăšchte authentieke Afrika. Gisteren moesten we zelfs anderhalf uur achterop een fiets op onverharde wegen hotsen om bij het dorpje te komen.
Dit is exact waarom we dit project gekozen hadden! We wouden meer contact hebben met de lokale bevolking… wel, we hebben het volop! We komen in prachtige plaatsen terecht, maar het is verdomd confronterend om te zien in welke omstandigheden deze mensen wonen. Sinds juni tot november regent het amper en de grond wordt dus alsmaar droger. Met andere woorden, wat je nu nog niet geöogst hebt, zal niet meer verder groeien. Als je dan ziet dat sommige families zelfs niet genoeg geöogst hebben voor de komende maand, dan vraag je je werkelijk af hoe ze de rest van het jaar zullen overleven.
Enkele fotootjes van onze bezoekjes:
VoilĂ , ons eerste verslagje vanuit Malawi đ De komende dagen gaan we wat meer ontdekken van Blantyre, de grootste stad van Malawi, dus meer daarover in onze volgende post đ
Groetjes!!!
Marie-Do & Tijs